En ce début de mois de Septembre 2001, ce fut un jour comme tous les autres jours à New York. La population se lève pour aller au travail, les rues sentent encore l'odeur du bitume matinal, les "Starbucks Coffee" se remplissent au fur et à mesure que les minutes passent, le "New York Times" fait encore la une des journaux aux USA.
Les rues de Wall Street commencent à être noir de monde, les féries venant de Staten Island arrivent sur l'ambarcadaire, ammenant des financiers, des traiders, des ouvriers venus gagner leur vie. Les policiers de la NYPD se font déjà entendre avec leurs coups de sifflet faisant la circulation tellement il y a du monde entre la 2ème et la 5ème avenue. Les "firefighters" également sont déjà au travail commençant par le rôle de chacun pour la journée qui va suivre. La ville de Manhattan ressemblé à ceci à 8h30 du matin.
Mais ce même 11 Septembre 2001 va avoir un autre destin, cette date ne va en rien ressembler aux mêmes 11 Septembre des autres années. En effet, l'impact qu'aura cette journée sera mondial et personne n'oubliera cette date.
Les attentats commencent sur la première tour du World Trade Center, le plus grand pôle financier au monde, les plus hautes tours de New York, voir du monde avec ses 117 étages. Il y avait déjà eu un attentat au WTC en 1993 avec des bombes posées dans le parking sous-terrain. Depuis ce jour, le "Fire Department" mettait au point des plans d'interventions concernant les buildings, en particulier le WTC. A 8h39 du matin, alors que la Engine Co7, la Ladder Co1 et le Battalion Co1 de Manhattan se rendaient sur une banale fuite de gaz, ils ont entendus un bruit bizarre venant du ciel. En effet, le couloir aérien ne se trouvant pas au dessus de Manhattan (il se trouve dans le Queens car l'aéroprt international JFK se trouve là-bas), ils se demandèrent comment cela se faisait qu'un avion volait au dessus de leurs têtes. Il est exactement 8h46 du matin quant tout à coup !
L'avion venait de s'écraser de plein fouet entre le 93 et le 99ème étages. La tour nord s'écroulera 1h42 minutes plus tard. Tout de suite, toutes les compagnies de pompiers sont appellés sur les lieux, ainsi que les policiers du NYPD, le Port Authority de la police de New York et enfin le FBI. Les premiers à arriver sur les lieux sont ceux qui étaient sur la fuite de gaz sur la 5ème avenue. Le chef de Battaillon Pfeiffer gère déjà l'opération depuis sa voiture et passe en message au central : "avion venant de percuter la tour nord du WTC, je crois que c'est un attentat". La "Ten House" les suivèrent quelques secondes plus tard.
En tout, ce n'est pas moins d'une centaines de compagnies d'engins pompes et d'échelles qui se rendèrent sur les lieux et donc, environs 5 à 600 pompiers sur place. Ils arrivèrent au compte goutte. Plusieurs compagnies étaient déjà montées dans la tour nord. Il fallait environ une minute pour monter un étage, et les pompiers devaient commencer à attaquer le feu au 80ème. Et évidemment pas d'ascenseur. Sachant que le poids du matériels de base représente une trentaine de kilos en plus, il fallait qu'ils soient costauds les collègues pour arriver en haut.
Cela faisait moins d'une demi-heure que les secours étaient sur les lieux quant à 9h02, un second impact se fait entendre et voilà ce que l'on pouvait voir !
La seconde tour venait à son tour faire la cible d'acte terrorisme. La tour sud s'écroulera 56 minutes plus tard.
Vidéo de la caméra de surveillance de la secode tour.
Pendant, des dizaines de minutes, les "firefighters" vont livrer une bataille sans merci pour essayer de sauver le maximum de personnes prisionnières de ces tours en flammes. L'un d'entre eux trahira le visage d'un pompier qui monte pour trouver la mort. Nous ne reverrons jamais ce héro.
Le champ de bataille qui régnait sur les rues de Manhattan et en particulier dans les rues du quartier des affaires affichaient un désert de poussières. Les véhicules étaient soient écrasés, soient brûlés. Les hommes et les femmes étaient recouvert d'une épaisseur de cendres. Les images qui vont suivrent vous paraisseront certainement choquantes mais malheureusement, c'est la réalité.
Alors que les secours arrivèrent encore dans ces rues, des gens désespérés, se sentant isolés du monde dans ces hauteurs et ne trouvant personnes pour venir les secourir en avaient recours à la défenestration. On pouvait entendre des gros bruits sourds, des gens qui s'écrasaient sur le toit du hall d'entrée du WTC tour nord, là où se trouvait le poste de commandement du FDNY.
Ces héros essaieront de chercher pendant des heures, des jours voir mêmes des semaines entières des personnes susceptibles d'être encore en vie. Mais rien n'y fera. Ce ne sont que des personnes inanimées qu'ils retrouveront. Pompiers, policiers, civils.
Pour chaque victime du Corps du FDNY, les corps sont enveloppés dans le drapeau américain et transportés jusqu'à une ambulance du FDNY qui les attendaient. Six à huit personnes transportaient la barquette de sauvetage et une ligne d'hommes se formait de chaque côté de la route pour accompagner ces héros en les saluant.
Les recherches continuaient. De jours comme de nuits, les services de secours étaient renforcés par des militaires dépéchés sur les lieux par le Président des Etats-Unis de 2001 : Georges W. Bush. Quelques fois, des espoirs se fondaient entre eux, mais ce ne fut que matériels ou vestimentaires, ils allaient retrouvés casques, vestes de feux ou camions de la compagnie quand le déblai commençait à se faire à l'aide de pelleteuses, grues et autres engins de TP.
Plusieurs images leurs seront consacrés au court de ces dernières années, et même encore aujourd'hui. Les photos des casernes avec les noms des disparus marqués dessus, des souvenirs dans chaque caserne où des firefighters ont perdus la vie, je pourrais en afficher des milliers tellement qu'ils sont magnifiques, mais je vous en ai selectionné sept, qui pour moi, représente vraiment le symbole américain, la mémoire de ces héros.
WE WILL NEVER FORGET
Lors de chaque enterrement d'un pompier mort en service commandé, cette chanson au rythme celtique résonne dans les églises de la ville qu'il défendait